| La disparition d’Aimé Césaire... |
| Mercredi, 23 Avril 2008 01:00 | |||
|
La disparition d’Aimé Césaire a causé beaucoup de tristesse à Nice aussi. Au cours d’un voyage privé, Jean-Marc Giaume, Président de la Fédération des Associations du Comté de Nice avait eu l’honneur de rencontrer, en janvier dernier, Aimé Césaire dans son mythique bureau de l’ancienne Mairie de Fort de France.
Cette rencontre fut fort chaleureuse et sympathique et placée sous le signe d’un échange interculturel entre la culture martiniquaise et la culture niçoise.
À cette occasion, Jean-Marc Giaume offrit le livre-CD en Nissart « Les Minutes de Francis Gag » avec une dédicace remerciant le travail immense d’Aimé Césaire pour la valorisation et la transmission des cultures minoritaires ; quant à Aimé Césaire, il dédicaça un de ses livres à Jean-Marc Giaume en finissant par une phrase qui résume bien toute la vie du grand poète : « qui sauve une langue, sauve une partie de l’humanité, bref sauve l’homme, merci ». C’est avec beaucoup d’émotion que Jean-Marc Giaume nous a confié qu’il souhaitait rendre un hommage appuyé à Aimé Césaire en décembre prochain à l’occasion du 60 ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, rédigée en grande partie par René Cassin. « Nous consacrerons une journée de manifestations culturelles et scientifiques pour rendre hommage à celui qui a le mieux symbolisé le combat pour la reconnaissance des cultures minoritaires en s’appuyant sur une création poétique puissante et rayonnante ».
Pour conclure, Jean-Marc Giaume comprend tout à fait le désir d’Aimé Césaire de reposer en paix dans sa terre natale, il est désormais dans un Panthéon plus universel, celui des coeurs des hommes, dont il a su prendre la défense, ceux que l’on oublie, comme il disait si bien : « les pauvres gens ».
|
